DEVENIR EXTRATERRESTRE – DOCUMENTAIRE ESPACE 2020

es Terriens débarquaient sur la Planète rouge. Un récit de science-fiction qui pourrait, aujourd’hui, devenir bel et bien réel. Devant le changement climatique et le risque de catastrophes en série qui en découle, nombre de scientifiques sont en effet persuadés qu’il faudra, à l’avenir, coloniser l’espace. De nombreux projets, portés par des agences spatiales et des entreprises privées, vont dans ce sens. L’agence spatiale européenne (ESA) souhaite ainsi construire une base sur la Lune d’ici à 12 ans. La Nasa, de son côté, prépare une mission habitée vers Mars qui pourrait se concrétiser dans 20 ans. Ce documentaire, ponctué par les interventions éclairantes de « planétologues », de médecins ou encore de géologues de l’espace, dresse un passionnant tour d’horizon de ces projets de conquête spatiale. Quel est le coût de l’installation d’une base sur Mars ? Est-il possible d’y produire de l’énergie ? Quel est l’impact de l’environnement lunaire sur le corps humain ? Autant de questions abordées par ce film, forcément riche en conjectures mais aux explications très pédagogiques.

La vie extraterrestre (du latin extra, « au-dehors, à l’extérieur ») désigne toute forme de vie présente ailleurs que sur la planète Terre.

La mise en évidence d’une vie extraterrestre, présente ou passée, est un sujet de recherche scientifique actif depuis les années 1980, avec une première tentative de recherche d’indices par les sondes du programme Viking envoyées sur le sol de la planète Mars. Depuis la fin des années 1990, la NASA poursuit un programme d’exploration spatiale très actif visant à mettre en évidence des indices de vie présente ou fossile sur Mars : analyse poussée des sols (rover Curiosity), recherche et identification des sources de méthane, caractérisation des environnements favorables à la vie dans l’histoire de Mars. D’autres sondes spatiales ont identifié des environnements qui pourraient être favorables à des formes de vie plus ou moins complexes : océans souterrains sans doute présents sur Europe, satellite de Jupiter, et sur Encelade, satellite de Saturne, atmosphère dense et complexe de Titan, également satellite de Saturne. La découverte d’indices de vie se heurte toutefois aux limitations imposées à la masse des instruments embarqués sur les sondes spatiales, qui limite les capacités d’analyse. Une mission de retour d’échantillons martiens, étudiée mais jusqu’ici non financée, permettrait une avancée décisive dans le domaine. Ces différents projets ont donné naissance à une nouvelle science, l’exobiologie, qui étudie de manière interdisciplinaire les facteurs et les processus ayant amené à l’apparition de la vie, d’une manière générale, et à son évolution.

De nombreuses exoplanètes (planètes tournant autour d’autres étoiles) ont été détectées au cours de la décennie 2010 par des instruments comme le télescope spatial Kepler. Des progrès importants dans les instruments de détection permettront, au cours des années à venir, d’identifier par spectrométrie des atmosphères d’exoplanètes présentant des indices de vie, tels que la présence d’oxygène.

Un raisonnement statistique fondé sur des constats comme l’abondance des étoiles dans l’univers (400 milliards dans la seule Voie Lactée), l’ancienneté de notre galaxie (plus de 10 milliards d’années), le rythme fulgurant des progrès techniques sur Terre au cours des deux derniers siècles, et sur des hypothèses telles que le principe de médiocrité (le système solaire a une configuration ordinaire, l’apparition de la vie puis de la vie intelligente résultent de processus fréquemment rencontrés) débouchent sur la conclusion que la vie intelligente dans l’univers devrait être répandue, ancienne et donc visible. Or, à ce jour, aucun élément observationnel de vie extraterrestre n’a été identifié par la communauté scientifique. Ce paradoxe, formalisé avant même le début de l’ère spatiale par Fermi, pourrait s’expliquer par la remise en question de plusieurs hypothèses avancées (probabilité d’apparition de la vie et/ou de la vie intelligente, contraintes d’environnement…). Différents programmes d’observation financés par des initiatives privées, baptisés Search for Extra-Terrestrial Intelligence (SETI), s’appuient sur le raisonnement statistique pour tenter de détecter la présence de civilisations extraterrestres avancées présentes dans d’autres systèmes solaires. Ils analysent à l’aide de radiotélescopes les émissions radio émanant des étoiles les plus proches depuis la décennie 1960.

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