Le football n’est pas actuellement considéré comme un sport expérimental – mais il existe un moyen de devenir l’une des composantes clés du changement environnemental: les résultats de la conférence «Football et transition écologique» publiés vendredi 5 mars et Football Ecology France.
Prendre le football et prendre les devants dans les problèmes publics: tel est l’objectif de Football Écologie France. L’organisation française déclare: «Le football peut être une menace pour la popularité de la faune et la coexistence». C’est pourquoi ils soutiennent les clubs de football avec leurs ligues vertes et leurs projets.
Face aux événements climatiques extrêmes, l’association a besoin d’un acte d ‘«éco-soutien» – la «peau du collectif collectif d’individus à sa propre échelle […] pour revitaliser le sport numéro un et avancer. environnement « .
Car, comme le rappelle Football Ecologie France, le poids économique et social du football est énorme (2,2 millions de personnes sont licenciées dans 15000 clubs de football en France, gagnant au moins 7 milliards de dollars). sur l’environnement.
La Coupe du monde 2018, par exemple, a généré 2,1 millions de tonnes de CO2, selon l’organisation. L’entretien des mauvaises herbes nécessite une consommation de 100 millions de mètres cubes par an en France. Et le tournoi de Ligue 1 fournit 10 tonnes de déchets, selon l’association dans un communiqué mis à disposition à Euractiv France.
À cet égard, l’association a organisé une consultation avec les fans de football l’été dernier et ses conclusions ont été annoncées. Premier constat: 62% des personnes interrogées pensent que le football n’est pas un sport environnemental, et seulement 28% ont une bonne image du football professionnel. Mais «si tous les footballeurs s’engagent fermement en faveur du changement environnemental, ce pourcentage passera à au moins 80%», précise Football Ecologie France.
Améliorer la qualité de l’air, préserver la nature, réduire les coûts: de nombreux sponsors du football estiment que les activités d’éducation à la conservation dans le monde du football auront des résultats positifs pour l’environnement et pour la société.
Mais par exemple, qui est responsable de la relance du jeu mondialement connu? Pour ceux qui ont répondu, c’est plus que tous les citoyens et communautés peuvent contribuer à changer le «grand» environnement du football, selon Football Ecologie France. Deux répondants sur trois considèrent également les clubs comme étant touchés par ce changement.
Au final, 74% des personnes interrogées souhaitaient que leur club urbain réalise des activités environnementales, selon la consultation – et au moins 78% souhaitaient y participer.
Football Ecologie France a également dévoilé trois choses importantes que le football a à voir avec la durabilité, toujours selon les supporters de football. Pour eux, il s’agit de réduire les déchets, de sensibiliser davantage les joueurs de football – et aussi de réduire les déplacements. Ce dernier est en effet à l’origine d’une part importante de CO2 émis dans le sport.
Même si le football n’est pas (mais) considéré comme un changeur de jeu, «il existe un moyen de devenir le meilleur sport dans un environnement en mutation grâce à sa combinaison de puissance et de popularité», selon Football Ecologie France. « Le football a donc une passion pour se réinventer, pour lui-même et pour la société », a déclaré l’association, « car il ne peut être joué que si la planète est bien vivante. Une société stable ».